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Dans notre société occidentale moderne, la mort est devenue un sujet tabou.

On n’en parle pas.

On la cache.

On fait comme si elle n’existait pas… jusqu’à ce qu’elle frappe à votre porte.

Et lorsqu’un proche décède, on vous dit de « faire notre deuil », de « tourner la page » et de « passer à autre chose ».

Comme si l’amour et le lien qui vous unissaient à cette personne devaient simplement… s’éteindre.

Mais dans les traditions chamaniques du monde entier, la vision est radicalement différente.

Pour les chamans mongols, sibériens, amérindiens ou amazoniens,

La mort n’est pas une fin

C’est un passage.

Un changement d’état.

Comme l’eau qui devient vapeur, mais qui reste fondamentalement de l’eau.

Les chamans affirment que vos ancêtres et vos proches décédés continuent d’exister dans ce qu’ils appellent « le monde invisible » ou « le monde des esprits ».

Et plus encore…

Ils affirment que ces défunts peuvent vous guider, vous protéger et vous accompagner tout au long de votre vie.

Dans la tradition chamanique, il existe trois façons principales par lesquelles vos ancêtres se manifestent et vous accompagnent : 

  • Première forme : les signes comme un parfum familier qui surgit de nulle part, une chanson qui passe à la radio exactement au moment où vous pensiez à la personne, un objet qui tombe sans raison apparente, une plume blanche sur votre chemin… Les chamans affirment que vos défunts utilisent ces signes pour vous faire savoir qu’ils sont là, qu’ils vous accompagnent et qu’ils veillent sur vous. Comme ils ne peuvent plus vous parler avec des mots, ils utilisent le langage des synchronicités ; 

  • Deuxième forme : les rêves. Lorsque vous dormez, votre mental s’apaise. Vos filtres rationnels se relâchent. Et c’est précisément à ce moment-là que vos ancêtres peuvent nous atteindre plus facilement. Mais attention… Tous les rêves ne sont pas des visites. Les chamans font une distinction claire entre un rêve ordinaire et ce qu’ils appellent un « rêve de visite ». Il doit avoir une clarté exceptionnelle, une sensation de présence réelle, un message précis et un sentiment de paix profonde au réveil. Si vous avez déjà vécu ce type d’expérience, vous savez exactement de quoi je parle, car on ne confond jamais un rêve de visite avec un rêve ordinaire ; 

  • Troisième forme : les guides spirituels. Dans la vision chamanique, certains de vos ancêtres deviennent vos guides spirituels après leur passage dans l’au-delà. Pas tous. Mais ceux avec qui vous aviez un lien particulièrement fort. Ces guides spirituels ancestraux peuvent vous envoyer des intuitions puissantes dans les moments clés, vous protéger de dangers que votre mental conscient ne perçoit pas, vous mettre sur le chemin de rencontres importantes ou vous aider à prendre les bonnes décisions.

Mais alors,

Comment savoir si vos ancêtres vous accompagnent ?

Comment faire la différence entre votre imagination et une véritable présence ?

Entre un hasard et un signe ?

Les chamans donnent quelques repères précieux.

Tout d’abord, l’intuition soudaine

Vous connaissez cette petite voix intérieure qui vous dit clairement « fais ceci » ou « ne fais pas cela » ?

Cette pensée qui surgit de nulle part, mais avec une force et une clarté inhabituelles ?

Pour les chamans, c’est souvent la voix de vos guides ancestraux qui vous parle à travers votre intuition.

Le problème, c’est que dans notre monde moderne, vous avez appris à ignorer cette voix.

À la rationaliser.

À ne faire confiance qu’à votre mental.

Combien de fois vous êtes-vous dit après coup : « je le savais… j’aurais dû écouter mon intuition » ?

Ensuite, les synchronicités répétées.

Une synchronicité, c’est une coïncidence qui a du sens.

Vous pensez à une personne… et elle vous appelle dans la minute qui suit.

Vous vous posez une question… et un livre tombe d’une étagère avec la réponse à la page ouverte.

Vous hésitez sur une décision… et trois personnes différentes vous donnent le même conseil sans se concerter.

Carl Jung, le célèbre psychiatre suisse, a passé des années à étudier les synchronicités. 

Pour lui, ces coïncidences significatives étaient des manifestations de l’inconscient collectif… ou, selon certaines interprétations, de l’invisible qui cherche à communiquer avec nous.

Les chamans vont plus loin.

Ils affirment que lorsque vos ancêtres veulent vous transmettre un message important, ils créent des synchronicités répétées jusqu’à ce que vous les remarquiez.

Enfin, la sensation de présence.

C’est le plus subtil, mais aussi le plus puissant.

Parfois, sans raison apparente, vous sentez une présence à vos côtés.

Vous n’êtes pas seul dans la pièce… même si physiquement, vous l’êtes.

Cette sensation n’est ni effrayante ni inquiétante.

Au contraire.

Elle est douce, réconfortante et presque enveloppante.

Beaucoup de personnes ressentent cette présence dans les moments difficiles. 

Comme si quelqu’un veillait sur elles. 

Comme si elles étaient accompagnées.

Pour les chamans, c’est exactement ce qui se passe.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je vous écris ce message aujourd’hui, le 30 octobre ?

Le 30 octobre : une fenêtre entre les mondes

Dans de nombreuses traditions spirituelles à travers le monde, la période entre le 30 octobre et le 2 novembre est considérée comme un moment très particulier.

Les Celtes l’appelaient Samhain.

Les Mexicains célèbrent le Día de los Muertos.

Les Chrétiens observent la Toussaint et le jour des Défunts.

Et dans les traditions chamaniques, on parle de « l’amincissement du voile ».

Qu’est-ce que cela signifie ?

Les chamans affirment qu’il existe un voile énergétique qui sépare le monde visible (notre réalité physique) du monde invisible (où résident les esprits, les ancêtres, les guides).

La plupart du temps, ce voile est épais.

La communication entre les deux mondes est difficile, subtile, nécessitant une grande sensibilité ou un entraînement chamanique.

Mais à certaines périodes de l’année, ce voile devient plus fin et plus perméable.

Et la fin du mois d’octobre est l’une de ces périodes.

C’est pourquoi tant de traditions ancestrales à travers le monde honorent les défunts à ce moment précis de l’année.

C’est une connaissance transmise depuis des millénaires par des peuples qui n’avaient aucun contact entre eux… et qui pourtant observaient tous le même phénomène.

Comment honorer vos ancêtres selon la tradition chamanique

Dans les traditions chamaniques, honorer ses ancêtres n’est pas une simple obligation morale.

C’est un acte spirituel puissant qui renforce le lien et ouvre la communication.

Voici quelques pratiques simples que vous pouvez réaliser chez vous, sans danger, pour honorer vos défunts et peut-être… ressentir leur présence

  • Pratique 1 : créer un autel ancestral. Dans de nombreuses cultures chamaniques, chaque famille possède un petit autel dédié aux ancêtres. Il suffit d’un petit espace dans votre maison où vous disposez des photos de vos proches décédés, des objets qui leur appartenaient ou qui vous font penser à eux, une bougie et peut-être des fleurs ou de l’encens. L’important, c’est l’intention. Cet autel devient un point de connexion. Un lieu sacré où vous pouvez venir vous recueillir, parler à vos défunts, leur demander conseil ; 

  • Pratique 2 : le repas partagé. Dans la tradition mexicaine du Día de los Muertos, on prépare les plats préférés des défunts et on met leur place à table. Cela peut sembler étrange vu de l’extérieur. Mais c’est un geste d’une puissance symbolique immense. Vous reconnaissez que même si leur corps physique n’est plus là, leur essence, leur esprit, continue d’exister et de faire partie de votre vie. Vous pouvez le faire simplement ce soir. Et parlez-lui comme s’il était là. Vous serez peut-être surpris de ce que vous ressentirez.. ; 

  • Pratique 3 : la marche méditative. Pour les chamans, la nature est un lieu privilégié pour communiquer avec l’invisible. Car dans la nature, le voile entre les mondes est naturellement plus fin. Vous pouvez pratiquer une marche méditative très simple : choisissez un endroit naturel calme (forêt, parc, bord de rivière) ; avant de commencer, énoncez clairement votre intention : « Je marche pour me connecter à mes ancêtres » ; marchez lentement, en silence, en étant attentif à tout ce qui se passe autour de vous et en vous ; soyez ouvert aux signes : un animal qui croise votre chemin, une sensation soudaine, une pensée qui surgit. 

Ce que vos ancêtres veulent que vous sachiez

Vos ancêtres ne veulent pas que vous souffriez.

Ils ne veulent pas que vous portiez seul le poids de vos épreuves.

Ils ne veulent pas que vous vous sentiez abandonné, perdu ou sans soutien.

Au contraire.

Ils sont là, tout le temps, à vos côtés.

Ils vous envoient des signes.

Ils murmurent à votre intuition.

Ils créent des synchronicités pour vous guider.

Le seul problème, c’est que vous avez oublié 

Comment les écouter…

Comment reconnaître leur présence…

Qu’ils continuent de vous aimer depuis l’invisible, exactement comme ils vous aimaient de leur vivant… Peut-être même plus.

Car dans le monde des esprits, l’amour n’est plus encombré par l’ego, les blessures, les non-dits.

L’amour devient pur.

Alors ce soir, avant de vous coucher, prenez quelques instants.

Fermez les yeux.

Et dans le silence de votre cœur, appelez vos ancêtres.

Pas besoin de formule magique.

Pas besoin de rituel compliqué.

Juste votre intention sincère.

Dites-leur que vous êtes là, que vous les aimez et que vous aimeriez sentir leur présence.

Et ensuite…

Soyez attentif.

Aux sensations.

Aux pensées qui surgissent.

Aux rêves de cette nuit.

Aux signes des prochains jours.

Car ils vous répondront.

Peut-être pas de la façon que vous attendez.

Peut-être pas immédiatement.

Mais ils vous répondront.

En attendant de vous retrouver bientôt, je vous envoie toute ma gratitude pour avoir lu ce message jusqu’au bout.

Avec tout mon amour et mon respect,

P.S. : J’aimerais beaucoup connaître votre expérience personnelle avec vos ancêtres. Avez-vous déjà reçu des signes ? Fait des rêves particuliers ? Senti une présence ? N’hésitez pas à me partager votre histoire en commentaire.

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