Un soir, un vieux Cherokee enseignait à son petit-fils les leçons de la vie.
« Un combat a lieu en moi », dit-il au garçon. « Un combat terrible entre deux loups. »
Il posa sa main ridée sur le cœur de l’enfant et continua :
« Le premier loup est noir. Il est la colère, l’envie, le chagrin, le regret, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement sur soi-même, la culpabilité, le ressentiment, l’infériorité, les mensonges, la fausse fierté, la supériorité et l’ego. »
L’enfant écoutait, les yeux grands ouverts.
« L’autre loup est blanc. Il est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »
Le grand-père regarda l’enfant dans les yeux et ajouta :
« Ce même combat a lieu en toi. Et dans chaque personne qui vit sur cette Terre. »
Le petit-fils réfléchit pendant une minute, puis demanda à son grand-père :
« Lequel des deux loups va gagner ? »
Le vieux Cherokee sourit simplement et répondit :
« Celui que tu nourris »
La plupart d’entre nous nourrissent le loup noir sans même s’en rendre compte.
Comment ?
Chaque fois que
Vous ruminez cette conversation d’il y a trois semaines… vous le nourrissez.
Vous vous dites « Je ne suis pas assez bien »… vous lui offrez un festin.
Vous scrollez sur les réseaux sociaux en vous comparant aux autres… vous lui donnez à manger.
Car le loup noir est rusé.
Il se déguise
En protection : « je dois rester sur mes gardes » ;
En justice : « j’ai le droit d’être en colère » ;
En réalisme : « je ne fais que voir les choses comme elles sont ».
Alors que le loup blanc, lui, parle différemment.
Sa voix est plus douce, plus subtile.
Elle ne crie pas. Elle murmure.
C’est
Cette petite voix qui vous dit de prendre trois respirations profondes quand la colère monte…
Ce sentiment de paix après avoir pardonné…
Cette joie simple en voyant un rayon de soleil danser sur votre tasse de thé…
Le loup blanc ne lutte pas contre le noir.
Il ne le juge pas.
Il l’accepte… puis choisit autre chose.
Mais alors comment nourrir le bon loup ?
Vous pouvez essayer
La technique des « 3 Nourritures »
Car chaque jour, vous pouvez consciemment nourrir votre loup blanc à travers :
- La Nourriture du Corps. Le loup blanc se nourrit de mouvements conscients. Pas besoin de courir un marathon. Simplement… bougez avec présence : cinq minutes de danse libre dans votre salon, une marche où vous sentez vraiment vos pieds toucher le sol, trois étirements en respirant profondément… Quand vous bougez avec conscience, vous coupez l’alimentation du loup noir qui se nourrit de stagnation ;
- La Nourriture du Cœur. Le loup blanc a faim de gratitude. Chaque soir, avant de dormir, posez votre main sur votre cœur. Trouvez trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissante. Pas des grandes choses, des petites : le sourire de la caissière, le parfum de votre café, le fait d’avoir un toit… La gratitude est le poison du loup noir. Il ne peut pas survivre dans un cœur reconnaissant ;
- La Nourriture de l’Âme. Le loup blanc se délecte du silence. Cinq minutes par jour. Sans téléphone. Sans musique. Sans rien. Juste vous et le silence. C’est dans ce silence que le loup blanc reprend des forces. C’est là qu’il grandit.
Mais attention, il y a un piège.
Vouloir tuer le loup noir.
L’éliminer. Le détruire. L’annihiler.
Mais écoutez bien ce que le vieux Cherokee n’a PAS dit.
Il n’a pas dit « tue le loup noir »… Il a dit « nourris le loup blanc »
Nuance capitale.
Le loup noir fait partie de nous.
Il a sa fonction.
C’est lui qui nous protège quand le danger est réel.
C’est lui qui nous donne la force de dire non.
C’est lui qui nous pousse à nous défendre.
Le problème n’est pas son existence.
Le problème, c’est quand il devient obèse à force d’être suralimenté.
Donc les deux loups ne sont pas ennemis.
Ils sont les deux faces de notre nature humaine.
L’un sans l’autre, nous sommes incomplets.
Un loup blanc sans loup noir devient naïf, vulnérable.
Un loup noir sans loup blanc devient destructeur, toxique.
La vraie sagesse n’est pas de tuer l’un pour faire vivre l’autre.
La vraie sagesse est de devenir le CHEF DE MEUTE.
Celui qui décide qui mange, quand, et combien.
Alors,
Comment devenir le chef de votre meute intérieure
Être chef de meute, c’est d’abord reconnaître vos deux loups.
Les accepter.
Les honorer même.
Puis choisir, consciemment, lequel vous voulez voir grandir.
Ce n’est pas une décision unique.
C’est un choix de chaque instant.
À chaque pensée. À chaque parole. À chaque action.
Vous votez.
Pour le noir ou pour le blanc.
Alors voici mon invitation.
Ce soir, avant de vous coucher, prenez un moment.
Fermez les yeux.
Visualisez vos deux loups.
Le noir à gauche.
Le blanc à droite.
Regardez-les dans les yeux.
Puis dites-leur :
« Je vous vois tous les deux. Je vous accepte tous les deux. Mais à partir d’aujourd’hui, je choisis consciemment qui je nourris. Loup noir, tu resteras mon gardien, mais plus mon maître. Loup blanc, je te nourrirai chaque jour un peu plus. Ensemble, nous trouverons l’équilibre. »
C’est un pacte sacré.
Un engagement envers vous-même.
Chère âme éveillée, nous arrivons au terme de cette lettre.
Mais vous le savez… c’est un début.
Le début de votre danse consciente avec vos deux loups.
Le début de votre maîtrise intérieure.
Le début de votre vraie puissance.
Rappelez-vous :
Vous n’êtes pas victime de vos loups intérieurs.
Vous êtes leur chef.
Vous choisissez qui mange.
Vous choisissez qui grandit.
Vous choisissez qui gagne.
Et ce choix, vous le faites…
Maintenant.
Alors dites-moi…
Quel loup allez-vous nourrir aujourd’hui ?
Avec toute ma lumière et mon amour,